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De rives en villes - Trait d'union entre Orient et Occident

Istanbul - Turquie

CGZ architecture - architectes Bastia Corse -  De rives en villes - Istanbul - urbanisme - Turquie - quartier - Master plan

Type d'opération

Appel à idée

Programme

Analyse d'Istanbul + Master Plan + Analyse d'un quartier

Lieu

Istanbul

CGZ Architecture

Maîtrise d'oeuvre

Surface

nc

Montant des travaux

nc

Istanbul, ville monde ? Elle est la métropole de la Turquie, pleinement inscrite dans le processus de globalisation de la ville. Istanbul se situe aux portes de l’Orient et de l’Occident, ce qui lui permet de profiter de sa situation particulière. Il est très difficile de trouver une appartenance culturelle de par sa position de carrefour. Istanbul, est une ville aux multiples facettes, elle est le lien entre nuances et contradictions. Construite autour des différentes civilisations qui l’on foulées et des vagues successives d’immigration, comment répondre ponctuellement aux problèmes de cette ville et comment l’habiter ?  La corne d’or est un territoire dans la ville caractéristique de celle-ci de part son histoire, son évolution et sa localisation. Ce lieu décrit les paradoxes et les différents visages qui font la spécificité d’Istanbul. Comment faire face à une importante immigration en thermes de logement ? Comment répondre à la vague d’occidentalisation sans dénaturer le site ? Comment remailler avec la ville sans perdre son identité ?

Le projet s’intéresse plus particulière à la rive Sud, au quartier Fenër traditionnel et populaire. C’est un lieu peu touristique, où l’on retrouve une forte présence de la vie musulmane .Les habitants perpétuent les traditions stambouliotes. On y voit des maisons ottomanes, des restes de bâtis industriels, des maisons de bois délabrées, mais aussi des ateliers et des échoppes. La muraille est le témoignage de son passé puisque la ville s’est développé derrière celle-ci.

Le projet se développe de la vieille ville à la rive en se divisant en quatre phases qui identifient quatre différents moments urbains et culturels. En s’adaptant au contexte, les interventions proposent une progression de l’habitat selon les besoins de la ville.

Comment habiter ce quartier sans bousculer les mœurs de ces habitants, tout en faisant avec la vague d’occidentalisation ? Comment  mêler histoire, modernité et contemporanéité, sans dénaturer le site et ses pratiques ? Toutes ces problématiques sont à l’échelle du site et à l’image de la ville comment trouver « un trait d’union entre orient et occident. »

​Le principe de la phase une «Habiter la vieille ville», est de retrouver une relecture du mode d’habiter traditionnel : une maison familiale « stambouliote », en complétant les ilots du tissu.

La deuxième phase «Habiter la muraille» se glisse dans le front bâti existant développé sur la muraille. Ces bâtiments sont à cheval entre la vieille ville et la ville en devenir. C’est un lieu de transition, où d’une part on se retrouve dans un milieu très traditionnel et un sentiment d’intériorité coté vieille ville et, d’autre part une façade contemporaine qui donne sur le boulevard urbain et commercial. Cela signifie que le lieu est un trait d’union entre  deux modes d’habitation, l’un traditionnel avec la maison familiale,  l’autre qui tend vers l’habitat collectif,  vers la ville à en devenir. Cette phase propose un habitat collectif à petite échelle qui pourrait se moduler pour une famille. Elle est une transition urbaine entre ancien et nouveau.

La phase trois «Habiter le boulevard» se situe sur nouvel ilot créé, qui forme la ville  en devenir. Cet îlot vient remailler avec la ville en continuant la rue« Serefiye ». La rue prolongée jusqu’à la rive est piétonne, et perpétue l’activité existante avec de petits commerces. Cet îlot se confronte à la ville par le front bâti existant, et lui répond par des hauteurs qui ne le dépasse pas et dégage des vues pour les habitations d’en face.

Pour cette phase, le projet doit trouver une écriture qui convient aux nouvelles populations, comme aux habitants déjà présents. Il doit pouvoir mêler plusieurs cultures et identités urbaines. La ville vient se développée sur le socle .Le socle, est un  élément urbain rappelant la massivité et l’unité de la  muraille sur laquelle la ville vient se greffer et se sculpter (comme les échoppes et les logements). Cette phase propose un habitat collectif composé de «  maisons » qui s’appuient en porte à faux sur ce socle.

La phase quatre «Habiter la rive» termine l’ilot créé et dessine la façade maritime. De part sa situation sur les rives de la Corne d’Or, cette séquence urbaine est particulière.  Elle se retrouve à la fois mêlée au collectif et fait face à la promenade piétonne en contre- bas. Le projet propose de traiter cette singularité urbaine, d’une manière différente que les trois autres phases: un habitat intermédiaire, mélange de collectif et d’individualité. Cette singularité urbaine vient affirmer la rive. Cette façade maritime aérée et végétalisée  vient en opposition avec celle du boulevard massive et minérale.

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